Vols neutres en carbone d’ici 2045 | Finnair Canada

Des objectifs climatiques soutenus par la science

Dans un monde globalisé, le transport aérien nous permet de tisser des connexions entre les pays et les continents, aussi bien pour l’activité commerciale et les relations diverses, que la culture et l’amour. Afin de continuer à bénéficier des avantages sociaux et économiques que les vols en avion apportent à notre vie quotidienne, nous nous engageons à réduire les émissions de carbone de nos vols.

Nous voulons ouvrir la voie à un avenir qui vous permettra de continuer à explorer le monde, mais avec moins d’impact sur l’environnement. Dans un premier temps, nous avons défini un objectif climatique fondé sur la science visant à améliorer notre efficacité en matière d’émissions d’ici 2033. À long terme, nous visons, avec notre secteur, la neutralité carbone d’ici 2050. 

Que signifie « objectif climatique fondé sur la science » ?

Chez Finnair, nous avons défini un objectif fondé sur la science consistant à réduire l’intensité de nos émissions de carbone de 34,5 % d’ici 2033 par rapport à 2023. Cet objectif a été validé par l’initiative Science Based Targets (SBTi).

La SBTi évalue de manière indépendante les objectifs climatiques des entreprises pour s’assurer qu’ils s’alignent sur les dernières sciences en matière de climat. Les objectifs climatiques validés par la SBTi guident les entreprises sur la quantité et la rapidité nécessaires pour réduire leurs émissions de carbone afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, en limitant le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels.

Pour atteindre cet objectif, nous prévoyons d’investir dans des carburants d’aviation durables (Sustainable aviation fuel, SAF) au-delà des exigences réglementaires, d’améliorer davantage notre efficacité opérationnelle, d’optimiser notre réseau et de mettre à jour notre plan de renouvellement de flotte. La SBTi exige des compagnies aériennes qu’elles décarbonent leurs propres services, ce qui signifie qu’aucune compensation n’est incluse dans l’atteinte de notre objectif à moyen terme. 

  • Notre objectif SBTi exige que nous réduisions notre intensité d’émissions de carbone (CO2e/RTK) de 34,5 % d’ici 2033, en utilisant 2023 comme année de référence. Cet objectif se traduit par une réduction d’environ 13 % de nos émissions absolues d’équivalent de dioxyde de carbone (CO2e) sur cette période. La réduction des émissions absolues est un chiffre estimé basé sur des variables telles que les prévisions de croissance annuelle, qui peuvent changer à l’avenir.
  • L’intensité des émissions de carbone est définie comme la quantité d’émissions de dioxyde de carbone (CO2e) par tonne-kilomètre payante (TKP), qui est une mesure de la charge utile des passagers et des cargaisons transportée par Finnair. En 2023, l’intensité de nos émissions de carbone s’élevait à 976 CO2e/TKP.
  • L’objectif comprend les émissions « tout au long de la chaîne d’approvisionnement » qui représentent les émissions du cycle de vie complet du carburéacteur que nous utilisons, y compris les émissions directes liées à l’utilisation du carburéacteur en vol (scope 1) ainsi que les émissions indirectes issues de l’extraction, la production et la distribution de ce carburant (scope 3, catégorie 3).
  • Nous surveillerons et communiquerons annuellement nos progrès par rapport à l’objectif de la SBTi et dans nos rapports sur le développement durable. 

Voici les diverses initiatives que nous avons mises en place sur nos vols, pour réduire les émissions de carbone :

Carburant d’aviation durable (SAF) 

Le carburéacteur conventionnel est composé de pétrole brut, mais il existe d’autres alternatives, déjà exploitées, et sans combustion d’énergie fossile.

Le carburant d’aviation durable (Sustainable aviation fuel, SAF) est un terme générique désignant les carburants fabriqués à partir de matières premières renouvelables, telles que l’huile de cuisson usagée et les graisses animales. Le SAF permet d’obtenir une réduction des émissions de carbone pouvant aller jusqu’à 80 %, par rapport à celles d’un carburéacteur fossile, pendant tout le cycle de vie du carburant.

Actuellement, la part de SAF dans notre consommation totale de carburant est faible, mais elle augmentera en réponse aux dispositions réglementaires et à nos actions volontaires dans les années à venir.

Dans le but d’atteindre nos objectifs climatiques, nous nous engageons à utiliser un volume de SAF supérieur à celui exigé par la réglementation, mais nous aurons besoin pour cela du soutien de nos clients. L’utilisation croissante du SAF dans l’aviation est un défi auquel chacun d’entre nous peut participer

Utiliser moins de carburant 

Nous travaillons constamment à utiliser le carburant aussi efficacement que possible. Par exemple, nous veillons quotidiennement à optimiser l’affectation de nos appareils sur les différents itinéraires en fonction de la demande et de la consommation de carburant. 

Les pilotes de Finnair sont également formés au pilotage économe en carburant, et disposent des outils pour y parvenir en optimisant les niveaux et les vitesses de vol. De plus, notre plaque tournante à l’aéroport d’Helsinki, libre d’encombrement, est idéale pour les atterrissages avec approche en descente continue, économes en carburant.

Réduire le poids 

Le poids de l’appareil a un impact direct sur la consommation de carburant et les émissions, il entre donc en considération pour tous les différents articles à bord, des revêtements aux sièges, en passant par les chariots. Par exemple, nous optimisons la quantité d’eau potable à bord pour gérer le poids de l’avion, et le poids est l’un des facteurs permettant de choisir des matériaux pour les éléments de cabine. 

Opérer nos vols avec une flotte moderne

Nos vols sont assurés par l’une des flottes de gros-porteurs les plus modernes d’Europe. Environ deux tiers de nos gros-porteurs sont des Airbus A350 de pointe, qui ont une efficacité énergétique 25 % supérieure à celle des autres appareils de la génération actuelle.

Navigation vers la page : Des objectifs climatiques soutenus par la science